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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 12:16

Fabriquer du papier recyclé - Pédagogie

Extrait de :
L'Ecolo Labo - Episode 18
Résumé :

Nous utilisons de plus en plus de papier pour imprimer et photocopier des documents. Notre consommation de papier a été multipliée par dix en 50 ans, mais 80% de ce papier finit à la poubelle.

VIDEO

Pour se sensibiliser à ce problème, Margaux fabrique du papier recyclé en utilisant une carafe d'eau, du papier journal, un collant, un cintre, un mixeur, un rouleau à pâtisserie, une bassine carrée et un torchon.

http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/0-toutes-les-videos/103703-reportage-fabriquer-du-papier-recycle


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Fiche d'accompagnement Développement durable

L'essentiel de ce qu'il faut savoir sur le sujet de la vidéo que vous avez visionnée : une remise en contexte, des clés pour comprendre, quelques chiffres et les points qui font débat. Bonne lecture !

Le développement durable

La notion de développement durable est née en 1987, à l’occasion d’un rapport rédigé par Gro Harlem Brundtland à la demande de l’ONU. Il y est défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

Le but premier du développement durable est de faire évoluer la société et les mentalités en rééquilibrant l’importance de trois pôles majeurs :

  • - efficacité économique,
  • - équité sociale,
  • - préservation de l’environnement.

Il ne s’agit donc pas de dire « Halte à la croissance », alors que la planète va croître, dans les 40 prochaines années, de 2,5 milliards d’habitants supplémentaires – soit un chiffre égal à la population mondiale de 1950 ! Le défi du développement durable est plutôt de définir un modèle de développement économique respectueux de l’environnement mais aussi des équilibres sociaux, notamment à l’égard des milliards de personnes qui n’ont pas encore accès à un standard de vie de qualité.

1. Un enjeu essentiel

L’activité humaine entraîne aujourd’hui des bouleversements environnementaux mettant en jeu la survie même de la planète.

D’ici la fin du XXIe siècle, la communauté scientifique, réunie dans le GIEC (Groupe international d’étude du climat) prévoit un réchauffement climatique de 1 à 6 degrés d’ici 2100. Ce réchauffement bouleverse les conditions de vie: élévation du niveau de la mer, inondations, dérèglement du climat, disparition de 20 à 30 % des espèces animales et végétales connues,… La modification des écosystèmes (milieux où vivent des espèces) a des conséquences très diverses. Par exemple, le réchauffement climatique peut modifier le Gulf Stream, ce courant chaud traversant l’Atlantique, ce qui refroidirait nos côtes ouest ! Il peut aussi modifier le goût de nos plus grands crus, en modifiant l’ensoleillement des vignes !

Ce bouleversement climatique a, selon les scientifiques réunis dans le GIEC, une explication essentiellement humaine: ce sont des gaz issus de l’activité humaine qui se concentrent dans la couche d’ozone de l’atmosphère et créent un effet de serre réchauffant l’atmosphère dans laquelle nous vivons. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, découlent de la production d’énergie à partir de charbon ou de pétrole, de l’industrie et des transports.

L’autre menace pesant sur notre planète est la pollution humaine. Les pays développés produisent 560 kg de déchets par an et par personne. Les pays en développement en sont encore loin mais sont en forte croissance, alors même qu’ils ne disposent pas d’infrastructures de stockage ou de traiement performante ; ainsi, actuellement 70 % de leurs déchets industriels sont rejetés sans traitement dans les cours d’eau.

Le développement durable doit donc promouvoir un modèle de croissance qui n’entrave ni la prospérité des pays développés ni le rattrapage des pays en développement, tout en réduisant les risques qu’encourt la planète du fait de l’activité des hommes.

2. Les politiques de développement durable

La protection de l’environnement est au cœur des politiques actuelles de développement durable.

La production d’énergie doit économiser les ressources naturelles non renouvelables (comme le pétrole, l’eau, les gaz et minerais), limiter les productions d’énergies polluantes (les plus polluantes étant les énergies fossiles comme le charbon, le gaz et le pétrole) et laisser place aux énergies renouvelables (les éoliennes, le solaire, la géothermie, l’aérothermie, la biomasse, l’hydro-électricité).

Les activités agricoles et industrielles doivent limiter les aspects polluants de leur production (utilisations d’engrais, de pesticides, émisson de gaz à effet de serre) et favoriser la production de déchets réutilisables, limiter l’impact de l’activité sur l’écosystème (érosion des sols, dissolution de métaux lourds dans l’eau) et conserver la biodiversité (respect de l’habitat naturel des espèces en voie de disparition, lutte contre l’érosion génétique de ces espèces)

Les logiques de consommation doivent être améliorées (Ex : tri des déchets pour le recyclage, choix de l’achat en fonction de son emballage, économie de l’eau et de l’électricité, utilisation des transports en commun)

3. Agir au niveau mondial

En 1997, le protocole de Kyoto, négocié sous l’égide de l’ONU, se concentre sur le principal responsable du réchauffement climatique, les gaz à effet de serre. Il détermine un objectif de réduction de ces gaz de 5,2 % en 2012, par rapport à 1990.

L’originalité de ce protocole est la création d’un « droit à polluer » concrétisé par des « permis de polluer » attribués à chaque entreprise. Les entreprises ont le droit de revendre leur permis à d’autres entreprises, ce qui a créé un « marché du carbone ».

Prenant en compte le retard des pays en développement, le protocole de Kyoto n’inclut pas les pays en voie de développement, comme la Chine, le Brésil ou l’Inde. Or ces pays, en pleine croissance industrielle, voient leurs émissions de gaz à effet de serre fortement croître. Les États-Unis, principal producteur de dioxyde de carbone, n’ont pas accepté de se soumettre au protocole de Kyoto. À la prochaine échéance, fixée en 2012, l’objectif est de faire entrer les États-Unis et la Chine dans le système.

Le protocole de Kyoto vise ainsi à repenser les politiques énergétiques. En effet, sans changement, la demande mondiale d’énergie augmenterait de 65 %, et les émissions de dioxyde de carbone (CO2) d’au moins 70 %, entre 1995 et 2020. Les sources d’énergie renouvelables, donc neutres par rapport au CO2, représentent moins de 15 % de l’offre mondiale d’énergie !

4. Le Grenelle de l’Environnement

Le gouvernement français, en 2007, a amorçé un travail sous le nom du « Grenelle Environnement ». en décembre. Le Grenelle est composé de six groupes de travail, réunissant représentants de l’État, collectivités territoriales, organisations patronales et syndicales, et ONG. Les thèmes des groupes sont « Changements climatiques », « Biodiversité et ressources naturelles », « Santé et environnement », « Production et consommation », « Démocratie et gouvernance », et « Compétitivité et emploi ». Deux intergroupes ont été formés ensuite sous la dénomination « OGM » et « Déchets ».

Les décisions ont pour objectif une réduction de 20 % d’émission des gaz à effet de serre, une réduction de 20 % de la consommation d’énergie et une progression allant jusqu’à 20 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale.

Le développement durable doit être un moteur de la compétitivité et de l’emploi et compte « réduire ou supprimer les dommages environnementaux, stimuler l’innovation et susciter la création d’activités nouvelles inscrites dans l’exigence du développement durable » : l’Institut français de l’Environnement évalue à 370 000 le nombre de personnes travaillant dans le domaine de l’environnement. Les problèmes environnementaux à affronter créent de nouvelles exigences, en particulier la nécessité d’anticiper pour prévenir la production des déchets et des pollutions; ils suscitent aussi de nouvelles opportunités pour stimuler le développement économique et faire émerger de nouveaux gisements d’emplois si notre pays, notre système de recherche et nos entreprises se mobilisent pleinement pour promouvoir une véritable éco-conception de l’ensemble des produits et des services.

Sélection de sites Web sur le sujet :

     

Du carton, un moteur, deux fils électriques, une lampe de poche et...

02 min 39 s

Note :3/5

Notre consommation de papier a été multipliée par dix en 50 ans....

02 min 39 s

Note :5/5
Fabriquer du papier recyclé

02 min 47 s

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 12:02

Société Royale Protectrice des Animaux
et
Société Contre la Cruauté envers les Animaux

 

sous le haut patronage de S. M. le Roi

 

L'éducation de la jeunesse : une visite au refuge d'Anderlecht ??

C'est dès leur plus jeune âge qu'il faut apprendre aux enfants à respecter les animaux. C'est à cette fin que VEEWEYDE a créé un Centre Culturel et Educatif. Ce service organise des visites guidées au Refuge et fournit également de la documentation aux enseignants et aux élèves qui en font la demande.

Etant donné que de nombreux enfants vivent en compagnie d'animaux, il est important qu'ils mesurent la portée de leurs responsabilités vis-à-vis de ceux-ci. En effet, bien trop d'animaux sont encore considérés comme des jouets, que l'on achète puis que l'on délaisse une fois l'intérêt retombé. Nous essayons de responsabiliser les jeunes, via des exposés illustrés.

Comment se déroulent les visites ?

  • Tout d'abord, nous résumons les thèmes qui seront développés. Ceux-ci varient selon l'âge des élèves. Bien souvent, cet exposé suscite une série de questions de la part des participants.
  • Ensuite, nous diffusons un film exposant le but et les activités de Veeweyde.
  • Par après, nous entamons la visite de notre refuge, qui constitue souvent une expérience émouvante pour les élèves.

Appel aux professeurs et éducateurs

Si vous êtes intéressés par une visite de notre refuge d'Anderlecht, vous pouvez nous contacter par téléphone afin de prendre rendez-vous. Veuillez demander Alvin RENIERS du Centre Culturel et Educatif. Par respect pour les animaux et pour une bonne qualité d'accueil, nous avons fixé le nombre maximum des participants à 25 élèves. Nous accueillons les enfants dès l'âge de 6 ans. La visite dure en moyenne 1h30. N'oubliez pas d'amener des carottes, du pain ou des biscuits pour les animaux !

Intéressé(e) ?

Contactez Alvin Reniers
Avenue d'Itterbeek, 600
1070 Anderlecht
Tél. : 02/527.10.50

Fax : 02/527.11.00
E-mail : a.reniers@scarlet.be

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 11:08
Une idée de bricolage pour la rentrée :    

je propose de re-prendre l'idée du site "teteamodeler.com" (voir ci-dessous) et de le modifier qq peu : on reprend l'idée des fleurs et chacun choisit une couleur différente pour le coeur de la fleur.

D'un côté l'enfant écrit son prénom,

de l'autre par exemple :

- qqch qu'il fait bien ou/et qu'il pourrait apporter à la classe
- ou ce qu'il a envie de faire au cours cette année
- ou des valeurs du cours de morale
- ou ...

 

 Ce qui ferait un très beau et gros bouquet de fleurs toutes différentes mais toutes ensemble...
=> On est tous différents mais si on s'y met tous ensemble, on peut créer qqch de beau de plus grand, de plus fort !
Ce serait notre devise pour la rentrée des classes cette année...

Une idée de bricolage toute simple pour fabriquer un gros bouquet de marguerites. Les marguerites sont réalisées à partir de pots blancs de produits laitiers.

Les pots non recyclables connaissent ainsi une seconde vie.

Les apports du bricolage
  • Apprendre à recycler les emballages en leur donnant une seconde vie
  • Faire un geste au quotidien pour préserver la planète
  • Développer l'esprit débrouille et créatif de l'enfant
  • Apprendre à utiliser un compas
  • Apprendre à découper
  • Donner du sens à la géométrie

Fournitures pour le bouquet de marguerite

  • Au moins 1 pot de produits laitiers par enfant (+ un)
  • Des ciseaux, éventuellement 1 cutter pour l'adulte
  • Du papier vert pas trop épais et du papier orange
  • Une baguette de bois (brochette)
  • Un compas et une règle
  • De la colle et du ruban adhésif
  • Eventuellement des épingles à linge
  • Du carton ondulé
  • Du raphia

Réalisation du bouquet de marguerites

 

Préparer les queues des marguerites
  • Découper des bandes de papier vert de 4 cm à 5 cm de large, il en faut 1 par marguerite.
  • Rouler les bandes de papier vert autour d'une baguette de bois (type brochette) pour former la tige des marguerites.

queue marguerite

  • Coller les bandes avec de la colle ou du ruban adhésif. Retirer la baguette de bois.

fabriquer les queues

  • Découper et retirer la bordure rigide du pot blanc, ce n'est pas grave si le pot se fendille un peu. Réserver un pot.
  • decouper la bordure préparer le pot Pot les 2 vaches

    • Découper le bord du pot en franges en commençant par les parties fendillées, ces franges formeront les pétales de la marguerite.

    découper des bandes

    • Ouvrir les pétales de la marguerite pour former la fleur.

    ouvrir petales marguerite marguerite sans coeur

    • Dessiner et découper des cercles de 2,3 cm de rayon dans le papier orange. Il faut 2 cercles oranges par fleur. Ecrire son prénom au centre de la fleur.

    Dessiner les coeurs marguerite

    • Coller 1 premier cercle orange au centre de chaque marguerite.
    • coller le coeur de la marguerite

      Aplatir le haut des tiges et les coller au dos de chaque marguerite. Coller la seconde pastille orange au dessus des tiges. Poser éventuellement quelques pinces à linge pour faire tenir le collage.

      coller la tige Coller seconde pastille

       

      Préparer le pot du bouquet de marguerites
      • Remplir le pot réservé de pâte à modeler ou de sable.

      mettre pate à modeler

      • Découper un rectangle de carton ondulé de 25 cm x 12 cm et enrouler le carton ondulé autour du pot et le coller sur lui-même.

      enrouler le carton

      • Attacher du raphia autour du pot.

       

      • raphia nouer raphia

        Il ne reste plus qu'à planter les marguerites dans le pot.

        planter les marguerites Bouquet Marguerite

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 10:56
Elmer

 

ACCUEIL D'ELMER, L'ELEPHANT PRUDENT

Hé, les enfants ! Voulez-vous jouer avec moi ? J’espère que toi et tes amis me rendrez souvent visite. II n’y a rien de mieux que d’être prudent pour être bien dans sa peau !

Sois prudent, sois brilliant,

ELMER

---------------------------------------------------------

Bienvenue dans mon village !

J’aimerais te montrer comment jouer prudemment.

Déplace ta souris sur mon Village de la sécurité. Tu y trouveras des trucs portant sur:

  • La sécurité routière
  • La sécurité-incendie
  • La sécurité des autobus scolaires
  • La cybersécurité
  • Roule en toute sécurité
  • La sécurité ferroviaire

Chaque sujet comporte des pages à colorier et des activités. Demande la permission avant de les imprimer.

Sois brillant, sois prudent,

Elmer's Signature

EXEMPLES D'ACTIVITES

 

Roule en toute sécurité
  • Peux-tu trouver tous les mots dans la grille ?
  • Trouve et étiquette les 2 bicyclettes identiques.
  • Sois brillant, sois prudent ~ Peux-tu trouver 10 erreurs ?
  • Peux-tu trouver au moins 8 objets qui commencent par la lettre B ?
La sécurité des autobus scolaires
  • Elmer va à l’école ~ jeu
  • Elmer à Erreursville ~ Trouve les 10 erreurs.
  • Texte troué: Attendre l'autobus scolaire
  • Quand prends-tu l'autobus ?
  • D�couper et coller - l'arriv�e de l'autobus ?

     

La cybersécurité
  • Mot Mystère : la sécurité sur Internet & Démêle les mots
La sécurité-incendie
  • Peux-tu trouver les 21 dangers d’incendie. (dimensions : 11 pouces par 17 pouces)
  • Que faire en cas d’incendie ?
  • Questionnaire dur les incendies à la maison.
  • Answer Page: Feuille réponses : 21 dangers & Questionnaire Feuille réponses : 21 dangers & Questionnaire

 

Cliquer ici : lien

 

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:49

 

Astrapi – de 7 à 11 ans

 

Ce drôle de magazine qui paraît deux fois par mois fourmille de rubriques à utiliser dans le cadre de la culture humaniste.
Il permet une première initiation à la lecture de la presse et de l’actualité avec des dossiers très reliés au monde actuel.
Il aborde très souvent des sujets liés à la citoyenneté, très exploitables dans le cadre de l’instruction civique.
Son côté contact, ludique et décontracté ne dissimule pas une approche sérieuse et documentée de chaque dossier. Pensez à utiliser ce support proche des référents de vos élèves dans le cadre des travaux de groupes ou de l’aide personnalisée.

Nouveau : retrouvez une fois par mois la rubrique « Salut les artistes ! » qui mêle découverte d’une œuvre d’art et incitation à la créativité. Idéal pour l’Histoire des Arts

Des ateliers philos autour du « Pense pas bête »

Vous pouvez organiser des débats à partir de la rubrique philo d’Astrapi.

Ci-dessous vous trouverez des exemples complets pour mener des ateliers. Ces fiches pédagogiques ont été conçues par Jean-Charles Pettier, professeur de philosophie et de sciences de l’Éducation à l’IUFM de Créteil.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:49

 

Astrapi – de 7 à 11 ans

 

Ce drôle de magazine qui paraît deux fois par mois fourmille de rubriques à utiliser dans le cadre de la culture humaniste.
Il permet une première initiation à la lecture de la presse et de l’actualité avec des dossiers très reliés au monde actuel.
Il aborde très souvent des sujets liés à la citoyenneté, très exploitables dans le cadre de l’instruction civique.
Son côté contact, ludique et décontracté ne dissimule pas une approche sérieuse et documentée de chaque dossier. Pensez à utiliser ce support proche des référents de vos élèves dans le cadre des travaux de groupes ou de l’aide personnalisée.

Nouveau : retrouvez une fois par mois la rubrique « Salut les artistes ! » qui mêle découverte d’une œuvre d’art et incitation à la créativité. Idéal pour l’Histoire des Arts

Des ateliers philos autour du « Pense pas bête »

Vous pouvez organiser des débats à partir de la rubrique philo d’Astrapi.

Ci-dessous vous trouverez des exemples complets pour mener des ateliers. Ces fiches pédagogiques ont été conçues par Jean-Charles Pettier, professeur de philosophie et de sciences de l’Éducation à l’IUFM de Créteil.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:43

Pomme d’Api

Réfléchir pour bien grandir
Techniques de relaxation avec le Petit Yoga

Apprendre à connaître son corps, comprendre son fonctionnement et avoir des outils pour mieux utiliser tous ses potentiels, rien de plus nécessaire au développement de l’enfant et de plus motivant pour lui ! Vous avez justement pour mission de conduire l’enfant à « agir et s’exprimer avec son corps ».

Vous pouvez vous appuyer sur la rubrique Le Petit Yoga de Pomme d’Api qui montre chaque mois une posture simple, à base d’imitation d’un animal ou d’une plante et permet de travailler la construction du schéma corporel.

Elles sont précieuses également pour faire éprouver et ressentir des sensations motrices inhabituelles et des émotions, en apprenant à les reconnaître et à les nommer.

> Télécharger la double-page du mois de septembre 2010 (en pdf)

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:34

Cliquer ici : Lien

Pomme d’Api – de 3 à 7 ans

 

Réfléchir pour bien grandir avec les P’tits Philosophes

 

couv pomme d'api septembre 2010Pourquoi il faut se séparer parfois ?
> La BD et le poster
> La fiche pédagogique







couv pomme d'api janvier 2010Un ami, ça sert à quoi ?
> La BD
> Le poster
> La fiche pédagogique






couv pomme d'api avril 2009Ça veut dire quoi penser ?
> La BD
> Le poster
> La fiche pédagogique







  • Le programme philo de l’année 2010-2011
    • Septembre 2010 : Pourquoi faut-il se séparer parfois ?
    • Octobre 2010 : Ca veut dire quoi aimer ?
    • Novembre 2010 : On est pareils ou on est différents ?
    • Décembre 2010 : C’est quoi une surprise ?
    • Janvier 2011 : C’est quoi être riche, c’est quoi être pauvre ?
    • Février 2011 : C’est quoi, être timide ?
    • Mars 2011 : Ça veut dire quoi, promettre ?
    • Avril 2011 : C’est quoi, la curiosité ?
    • Mai 2011 : Qu’est-ce qui est beau ?
    • Juin 2011 : Est-ce qu’on est libres ?
  • Pour télécharger le dossier d’accompagnement du film « Ce n’est qu’un début », cliquez ici.
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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:34

Cliquer ici : Lien

Pomme d’Api – de 3 à 7 ans

 

Réfléchir pour bien grandir avec les P’tits Philosophes

 

couv pomme d'api septembre 2010Pourquoi il faut se séparer parfois ?
> La BD et le poster
> La fiche pédagogique







couv pomme d'api janvier 2010Un ami, ça sert à quoi ?
> La BD
> Le poster
> La fiche pédagogique






couv pomme d'api avril 2009Ça veut dire quoi penser ?
> La BD
> Le poster
> La fiche pédagogique







  • Le programme philo de l’année 2010-2011
    • Septembre 2010 : Pourquoi faut-il se séparer parfois ?
    • Octobre 2010 : Ca veut dire quoi aimer ?
    • Novembre 2010 : On est pareils ou on est différents ?
    • Décembre 2010 : C’est quoi une surprise ?
    • Janvier 2011 : C’est quoi être riche, c’est quoi être pauvre ?
    • Février 2011 : C’est quoi, être timide ?
    • Mars 2011 : Ça veut dire quoi, promettre ?
    • Avril 2011 : C’est quoi, la curiosité ?
    • Mai 2011 : Qu’est-ce qui est beau ?
    • Juin 2011 : Est-ce qu’on est libres ?
  • Pour télécharger le dossier d’accompagnement du film « Ce n’est qu’un début », cliquez ici.
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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:17

 

      Pourquoi il faut se séparer parfois ?L’enjeu d’un atelier sur ce thèmeL’enjeu d’un atelier sur le thème de la séparation

 

couv pomme d'api septembre 2010


> La BD et le poster
> La fiche pédagogique            
  Fiche pédagogique - septembre2010 n°535

             

Chaque enseignant sait que, pour l’élève, la rentrée des classes est parfois un moment difficile. Pour certains enfants, c’est même la première fois qu’ils doivent quitter leurs parents. Pour d’autres, cette séparation se place après une période de vacances où les parents ont souvent davantage de temps pour s’occuper d’eux.

Réfléchir sur  la séparation va permettre à l’élève de commencer à :            

 

Décrire une variété d’exemples de situations de sa vie quotidienne  où il se sépare de ses parents ;

Décrire d’autres situations où il se sépare d’autres personnes  (plus ou moins proches « affectivement ») ;                               

Élargir le propos  en évoquant des séparations où il peut n’être concerné que par conséquence  (des proches de l’enfant se séparent), voire n’être que spectateur ;         

En préciser les raisons et les circonstances,

notamment en identifiant des séparations brèves, d’autres plus longues, des séparations « désirées », voire voulues et attendues, ou pas (par exemple, quand on est avec des gens que l’on n’aime pas), des séparations correspondant ou pas à la perte d’amour, notamment à son égard ;            

Problématiser les différentes séparations évoquées,

en s’interrogeant sur leur nécessité, parfois en regard de leur durée (se séparer plus longtemps ou plus souvent qu’il ne serait nécessaire) ;            

Identifier la particularité de la séparation « scolaire » en étant amené à préciser ce que l’on vient faire à l’école. Pouvoir faire correspondre la séparation « scolaire », le fait de grandir et la nécessité d’apprendre ;            

Identifier  éventuellement une séparation plus « définitive », la mort,  pour pouvoir préciser, par comparaison, le statut plus ou moins temporaire des autres séparations  (« ce n’est pas pour toujours ») ;            

Décrire  son « ressenti » lors de ces situations différentes : comment cela fait « dans sa tête » et « dans son coeur », lors de la séparation (éventuellement : avant, pendant et après) ;             

Identifier ce qui aide à supporter  les différentes séparations : l’habitude, la confiance en la parole donnée (« je reviens tout à l’heure »), le doudou... ;            

Décrire la fin de la séparation, les retrouvailles  (en différenciant à nouveau les retrouvailles attendues et désirées, d’autres types de craintes).                                         

Les principales notions abordées par la grande image               

L’idée de séparation est induite par la position des personnages, chacun se dirigeant dans une direction différente. Le lien entre ces personnages est suggéré par le fait qu’ils se ressemblent (lien filial), se regardent (lien sentimental), sans paraître pouvoir regarder dans la direction vers laquelle ils sont censés se diriger. Un peu comme s’ils regardaient davantage ce qu’ils sont en train de quitter plutôt que le futur qui les attend avec cette séparation.          

Cette situation peut immédiatement être rapprochée de l’expérience des enfants.            

Pour aller dans le lieu où ils sont tous en train d’échanger, la classe, ils viennent, il y a peu de temps, de quitter l’un de leurs parents et peuvent encore en éprouver du regret. « Pourquoi faut-il se séparer ? » peuvent-ils se demander. « Pourquoi doit-on aller à l’école ? Cela signifie-t-il que nos parents ne nous aiment plus, ou bien autre chose ? »            

On pourra alors se demander ce qu’il se passe dans notre tête lorsque l’on se sépare, et comment on fait pour supporter cela. En observant l’image, on identifiera que le personnage de gauche porte un objet : de quoi peut-il bien s’agir ? Chacun pourra évoquer son doudou, en reconnaiss ant qu’en grandissant, on en a parfois moins besoin, qu’on peut le laisser de côté dans la classe.

À bien y regarder, cependant, rien ne dit que la situation représentée est bien celle que l’on pensait. S’agit-il nécessairement d’une séparation entre une maman et son enfant au moment d’aller à l’école ?
Peut-être pas :

il y a d’autres moments où l’on se sépare de l’un de ses parents. On identifiera ces occasions de séparation, plus ou moins longues et plus ou moins « lointaines » (par exemple, le soir, lorsque l’on se couche).            

Il ne s’agit peut-être pas non plus, sur l’image, de la maman, mais d’une autre personne.            

On pourra alors nommer des personnes d’avec qui on se sépare : la nounou, la « tata »,mais aussi, la maîtresse, le soir, après l’école.              

Sur l’image, on ne voit qu’un personnage adulte. Comment le comprendre ? Si c’est bien la maman, cela signifie peut-être que l’on a déjà quitté le papa, un moment auparavant. Cette affiche n’a pas été conçue dans l’idée d’aborder la séparation parentale, mais un enfant qui a vécu une séparation pourra être amené, au cours de l’échange, à s’exprimer sur ce sujet. On pourra évoquer l’idée que la séparation entre les parents, si elle signifie qu’ils ne s’aiment plus, ne signifie pas qu’ils n’aiment plus leur enfant.

           

SE  SÉPARER

 

Naître, c’est d’abord se séparer de sa mère et, dès cet instant, commencer à ne plus vivre en symbiose avec elle, vivre « par soi » tout en n’étant pas capable de vivre seul, pourtant. Dès lors, commencent à exister des manques, au moins pendant de courts instants : la faim, par exemple, qui va conduire le bébé à pleurer. Il faudra un petit temps avant que son entourage, l’entendant pleurer, n’identifie son besoin et ne le nourrisse. Ce temps d’attente est peut-être essentiel : il permettrait au bébé de « se » ressentir, une condition pour que, plus grand, il s’identifie progressivement et se pose, jeune enfant, comme un « je ».         

Grandir, c’est apprendre progressivement à se séparer, pour gagner en autonomie, en indépendance intellectuelle et/ou physique. Même si se séparer de ses parents est la finalité d’une éducation, cette séparation n’est pas simple. D’une part, parce que le jeune enfant peut confondre affect et raison. Être séparé de ses parents, n’est-ce pas risquer de ne plus être aimé ? D’autre part, le jeune enfant ne maîtrise pas le temps : quand il quitte ses parents, même s’ils lui promettent de revenir bientôt, tout à l’heure, il n’a pas encore de représentation intellectuelle de ce que cela signifie. Il peut seulement leur faire confiance pour se lancer dans une séparation dont il ne connaît pas en réalité le terme.  

Du point de vue du parent, la situation de séparation d’avec l’enfant n’est pas simple à vivre non plus :            

le rôle de parent se justifie par le besoin qu’a son enfant de lui. « Réussir la séparation », par exemple, au moment où l’on confie l’enfant à l’école, c’est devoir implicitement admettre que l’on n’est finalement pas aussi indispensable à l’enfant qu’il n’y paraissait jusque-là. Comme son enfant, le parent peut avoir la crainte de ne plus être aimé à l’issue de la séparation. Ces craintes des parents peuvent être ressenties par l’enfant, en empathie avec l’état affectif de ses parents.

Toutes ces craintes permettent de saisir nombre des difficultés que pose la séparation pour une première rentrée scolaire, et par conséquent, la nécessité d’aider les élèves à mettre des mots sur ces difficultés. En parler, permet non seulement de prendre de la distance, mais d’élargir la question à d’autres séparations.           

On va identifier, d’une part, la place que joue la volonté dans les séparations :

certaines peuvent être voulues, souhaitées, désirées, d’autres ne le sont pas. Parfois, on ne souhaite pas se séparer, mais cela s’avère nécessaire pour pouvoir faire autre chose. On pourra aussi évoquer la durée de la séparation, qui peut être courte, ou plus longue, surtout lorsque l’on grandit.  Il sera important, également, de parler du moment des retrouvailles, comme d’un moment joyeux avec, comme exemple, l’« heure des mamans » qui clôt la séparation scolaire. Enfin, on pourra penser à nuancer l’idée de séparation, c’est-à-dire, se rendre compte que l’on est en réalité très souvent séparé des autres dans la vie quotidienne (par exemple, lorsque l’on est dans sa chambre). Ce qui change, alors, d’une séparation à une autre, c’est une plus ou moins grande distance « spatiale ». C’est aussi comprendre que la séparation est rarement radicale, au sens où se séparer de quelqu’un, c’est en réalité souvent rejoindre d’autres personnes, comme à l’école où se séparer des parents conduit à rejoindre les camarades et l’enseignant(e), quand les quitter signifie le retour vers les parents. Ces séparations relatives peuvent se comparer à une séparation plus «radicale» : celle occasionnée par la mort...          

Grandir, c’est finalement pouvoir affronter toutes ces séparations au point, qu’en grandissant, on peut parfois les souhaiter. Plus simplement, on peut vouloir s’y habituer progressivement, trouver la joie que procure la capacité à maîtriser ses peurs et ses angoisses.

 

La  préparation de l’atelier                  

Réfléchir à ce que vous pensez vous-même du sujet             

1/ Trouver des exemples dans votre vie personnelle            

– Y a-t-il une séparation qui m’a marquée lorsque j’étais enfant ?            

– Pourquoi, qu’avait-elle de spécifique ?            

– Y a-t-il des séparations que j’apprécie particulièrement ? Pourquoi ?                     

2/ Trouver des exemples utilisables en classe, connus de vos élèves  :

– Avons-nous déjà abordé la question de la séparation, en particulier à propos de la rentrée scolaire ?

– Avons-nous déjà abordé des livres qui l’envisageaient ?           

– De quelle séparation s’agissait-il ?            

– Comment les personnages la vivaient-ils ?            

– Comment se concluait-elle ?         

– Y a-t-il des élèves qui ne veulent pas se séparer de leur parent, d’un camarade, de leur doudou, de la maîtresse ou du maître ?            

- Préparer des questions pour lancer ou relancer l’échange pendant l’atelier            


Quelques pistes de questions

A/ Des questions pour lancer l’échange et favoriser la parole d’enfants qui ne s’expriment pas facilement :

Des questions descriptives peu impliquantes :          

– Que voit-on sur cette image ?            

– Combien y a-t-il de personnages ?            

– Comment sont-ils habillés ? Que tiennent-ils ?            

– Que fait chacun d’eux ?

 

Des questions qui amènent à exprimer un jugement et à formuler une appréciation :

 

– À votre avis, qui sont ces personnages l’un pour l’autre ?

 

– À quoi le voyez-vous ?

 

– Où se passe la scène et quand (quand on arrive à l’école) ?

 

– Est-ce que les personnages sont forcément une maman et son enfant ?

 

– Qui d’autre pourrait être le personnage adulte ?

 

– À ton avis, pourquoi le personnage de droite (la maman) est-elle toute seule (où est le papa ? Peut-être les enfants évoqueront-ils la séparation due au divorce, voire à la mort) ?

 

Des questions pour aborder la séparation

 

Des questions sur l’affiche

 

– Que se passe-t-il ?

 

– Qu’est-ce qui nous montre que les personnages sont en train de se séparer ?

 

– Ont-ils l’air triste, ou joyeux, de devoir se séparer ?

 

Rappel   

Il ne s’agit ici que d’exemples possibles de questions.

 

On ne doit pas poser toutes les questions, ni les poser dans l’ordre, on cherche juste à permettre l’expression des élèves et l’élaboration d’une pensée.

 

Attention aux questions qui, pour une raison ou une autre, pourraient conduire un élève à une souffrance.   

 

3 – Que va faire le personnage de gauche (le petit) quand il sera sans l’autre personnage ?

 

– A-t-il un moyen d’être moins triste (son doudou) ?

 

– Que va faire le personnage de droite ?

 

Des questions qui font le lien avec la vie personnelle et scolaire

 

– T’est-il déjà arrivé la même chose que ce que l’on voit sur cette image ?

 

– Comment cela fait-il, dans notre tête ou dans notre coeur, quand on se sépare de quelqu’un ?

 

– À part pour aller à l’école, quand t’arrive-t-il de quitter tes parents ?

 

– Y a-t-il une autre personne que tu dois aussi quitter très souvent ?

 

– Y a-t-il, dans notre classe, une personne que tu ne voudrais jamais quitter ? Pourquoi ?

 

– As-tu toi aussi, comme le personnage de gauche avec le lapin, un objet que tu as toujours envie d’avoir ?

 

– Penses-tu que tu vas garder cet objet pour toujours ?

 

Des questions générales qui procèdent par comparaisons et oppositions

 

– Y a-t-il des personnes dont tu te sépares très souvent (les parents pour aller à l’école) ?

 

– Y a-t-il une autre personne dont tu t’es déjà séparé ?

 

– Que s’est-il passé ?

 

– Est-ce que sur l’image cela se passe forcément au moment où le personnage va en classe ?

 

 Y a-t-il d’autres moments où on se sépare de ses parents ? Pourquoi ?

 

– Y a-t-il quelque chose ou quelqu’un dont tu aimes bien te séparer ?

 

– Y a-t-il au contraire une personne ou quelque chose dont tu ne voudrais jamais te séparer ?

 

– Est-ce que cela nous fait toujours pareil quand on se sépare d’une personne ou d’un objet ?

 

– Est-ce que c’est toujours embêtant de se séparer de quelqu’un, ou pas ?

 

– Peux-tu citer une fois où cela a été très facile pour toi de te séparer de quelqu’un ou de quelque chose ?

 

– Peux-tu citer une fois où cela a été très difficile ?

 

– Qu’est-ce qui était pareil dans ces deux situations?

 

– Qu’est-ce qu’il y avait de très différent (si c’est quelqu’un ou quelque chose que l’on aime, si c’est pour longtemps ou pas, si on reste pas loin, si c’est déjà arrivé et que cela s’était bien passé, etc.) ?

 

– Peux-tu donner un exemple où parfois, l’on est forcé de se séparer ?

 

– Comment peut-on faire pour ne pas rester triste lorsque l’on se sépare de quelqu’un que l’on aime beaucoup ?

 

– Quand quelqu’un veut se séparer de toi, est-ce que cela veut forcément dire qu’il ne t’aime pas ?

 

– T’est-il déjà arrivé de vouloir te séparer de quelqu’un qui ne le voulait pas ?

 

– Que s’était-il passé ?

 

– Peut-on faire une liste de toutes les choses qui font que l’on a envie parfois de se séparer de quelqu’un ?

 

– Est-ce que lorsque l’on se sépare, cela veut dire que c’est pour toujours ?

 

– Que se passe-t-il très souvent, une fois que l’on a quitté quelqu’un ?

 

– Comment cela fait-il dans sa tête et dans son coeur, lorsque l’on retrouve quelqu’un ?

 

4  Quelques idées pour conclure l’échange ou le réinvestir           

 

 Faire une synthèse collective

 

Proposer des photographies d’objets : est-ce que l’on s’en sépare pour aller à l’école ? Les mettre sur une affiche, avec deux colonnes :            

– ce que l’on garde   (pantalon, chaussettes, lunettes, etc.)             

– ce dont on se sépare      (chaussures, jouets, maison, etc.)           

Proposer la réappropriation personnelle

 

– Feuille séparée en deux : dessiner d’un côté une personne dont je n’ai pas envie de me séparer, et de l’autre un objet de chez moi que je quitte très facilement.

 

– Raconter la BD «Les p’tits philosophes» en créant les marionnettes des personnages. Laisser, dans un coin de la classe, les marionnettes et la BD pour que les enfants puissent rejouer les scènes.

 

Quelques idées pour organiser un atelier philosophique si vous vous lancez pour la première fois     D’après les conseils de Pascaline Dogliani, enseignante en maternelle, qui pratique les ateliers philosophiques depuis 2006.

 

Dans quel espace ?  Choisir un lieu tranquille (la classe ou la bibliothèque) et ne pas en changer.

 

Quand ?

 

De préférence le matin. Les élèves sont plus concentrés. Le mardi est un bon jour, les élèves ont pris le rythme de l’école et ne sont pas trop fatigués.

 

A quelle fréquence ?             Une à deux fois par mois.          

 

Pour quelle durée ?

 

De 10 minutes à 45 minutes selon la maturité du groupe, le moment de l’année, l’intérêt pour le sujet.

 

Comment s’installer dans l’espace ?

 

En cercle sur des bancs ou des chaises, l’enseignant parmi les enfants, afin de favoriser les échanges entre pairs.

 

Comment faire entrer les enfants dans cette activité ?

 

Par un outil rituel de passage comme la bougie qu’on allume en début d’atelier et qu’on éteint à la fin. On peut aussi utiliser un bâton de pluie ou tout autre outil.

 

N’oubliez pas : c’est important de garder une trace de votre atelier, pensez à enregistrer ou noter les propos des enfants.

 

Les marionnettes des personnages et 3 fiches générales sont à télécharger sur www.bayardeducation.com                                    

Avant de penser la séparation dans le cadre de l’échange de l’atelier, l’enfant l’a vécue

et ressentie.                              

L’image semble proposer une situation immédiatement identifiable par chaque jeune élève et commune à l’ensemble des élèves : la séparation d’avec la maman au moment d’aller à l’école.            



 

             

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  • : Réflexion et recherche sur le cours de morale non confessionnelle de l'enseignement primaire
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